EVENT - Les Touffes du Terroir

Leann - Aurelle - Miu

Cette nuit, c'est la nuit.
La Kay's Alley, d'un point de vue extérieur, semble tout à fait normale et calme en cette soirée de Septembre. Seuls les habitants de Karnevale Avenue et ses visiteurs venus de tout Sphéra pour l’événement savent ce qui se trame derrière les murs du Midnight Square et du Jackpot. La nuit est belle mais chacun sait qu'elle va être mouvementée.

Au Midnight, la soirée bat son plein. Quelques videurs, quelques serveuses, de la bonne musique, et la boîte s'enflamme ! Aemilia, nouvelle directrice du Midnight et Diane, directrice de la maison close, se sont alliées ce soir afin de faire la meilleure audience possible ! Des prix cassés, des putes engagées pour l'occasion, des recruteurs qui vont jusque dans la rue ! Diane est bien décidée à gagner cette soirée !

Situation : Vous vous trouvez à côté du Midnight et vous savez pas vraiment ce que vous foutez là. A vrai dire, vous vous emmerdez passablement. Vous avez pour mission de foutre dehors ceux qui empêchent la bonne marche de cette soirée – notamment les partisants d'Adolf. L'un de vous les repousse, l'autre souhaite quand même les faire venir parce que c'est cool, et le dernier les provoque pour essayer de leur vendre de la drogue...

Note aux joueurs :

Spoiler:

La fleuristerie semblait déjà bien loin à Aurelle, qui passait à présent la quasi-totalité de ses journées à... produire de la drogue. Qui l'eut cru. Prise sous l'aile de la patronne Artemys, installée dans un local à l'abri des regards et de la curiosité des employées embarrassantes, elle s'appliquait à la tâche. Elle n'avait mis qu'une journée à maîtriser la commande et en était à remplir les premiers stocks, avant la mise en vente à travers toute la ville.

C'était sa nouvelle routine, mais pas ce soir. Car c'était LA soirée, le grand match, et tous les effectifs Midnight/Artemys étaient mobilisés pour faire face. Le gang Adolf s'était mis à pas mal faire parler de lui dans la maison close, alors il fallait que quelques personnes se tiennent en poste avancé à l'extérieur pour bien surveiller qu'il n'y en ait aucun qui ne tente quoi que ce soit. Aurelle avait une oreillette en relation directe avec Diane à cet effet.

Quand bien même, elle se demandait bien ce qu'elle faisait là. Ce n'était pas à cette distance que son travail à l'atelier allait avancer tout seul. Et l'hypothétique vision de grossiers personnages complètement bourrés la terrifiait. Vivement que la soirée se termine.

Elle commençait à s'ennuyer fortement alors que la fraîcheur du soir lui taquinait l'échine, entourée de deux personnes qu'elle ne connaissait pas et auxquelles elle n'avait rien à dire, que quelques pendentifs adolfiens scintillèrent à l'horizon. Ils commençaient à se rapprocher dangereusement d'une des serveuses sorties ramener des passants à la fête.

Première à les repérer, la jardinière adressa un signe de la tête à ses deux collègues d'un soir avant de s'approcher d'eux, pas question de tenter quoi que ce soit toute seule, il ne fallait pas déconner.

"Messieurs, peut-on vous aider ? Vous devez avoir perdu quelque chose dans le coin, car je ne pense pas que vous ayiez quoi que ce soit à faire par ici autrement... Vous comprenez qu'on ne puisse pas vous laisser approcher davantage."

A la base, Eléanore était venue à Karnevale Avenue pour le travail. Un clampin avait laissé traîner ses oreilles de manière un peu trop évidente pour être anodine, et après recherches s'était révélé en savoir un peu trop pour son propre bien. Et ça, ça ne voulait dire qu'une chose : Léanne se chargeait de son cas. Il n'avait pas été difficile à retrouver, tant et si bien qu'après deux jours de repérage il avait été coincé dans un coin de ruelle et s'était vu offrir un tête à tête avec la faucheuse de la jeune femme.

Il se trouvait que le lendemain se tenait le grand bal masqué du Midnight Club ainsi que la soirée portes ouvertes au casino. Léanne n'avait aucun attrait pour l'argent, ainsi elle resta un peu à Karnevale Avenue pour voir ce que donnait ce bal. La fête était plaisante, mais un peu trop mouvementée pour elle alors elle se faufila dehors alors que les réjouissances commençaient à peine. Là, un jeune homme tenta de l'accoster, et Eléanore ne comprit pas tout de son gargouillis empestant l'alcool, mais elle saisit vaguement les mots "couguar", "baiser", "bonasse", ce qui lui retransmit assez clairement sa pensée. Elle n'y prêta pas attention jusqu'au moment où il lui saisit violemment l'épaule pour qu'elle le regarde. Alors avec un sourire, elle se dégagea, et lui fit une clef de bras. Elle le regarda se tordre par terre et lui dit gentiment :

"Ne me touchez plus, ou la prochaine fois je casse d'accord? Maintenant, je vous conseille d'aller désaouler avant de faire une bêtise. "

Le type fila sans demander son reste, et deux minutes s'écoulèrent à peine qu'un agent de sécurité venait la voir pour lui proposer... d'assurer la sécurité. Visiblement, elle s'en sortait bien et serait payée de manière conséquente si elle acceptait. Et bien soit, elle pourrait observer les évènements de la soirée en étant occupée à quelque chose, ça pourrait être intéressant.

La soirée avança, et elle se retrouva en compagnie de deux jeunes femmes, attendant silencieusement qu'une menace se profile. Et au vu de la réaction de sa collège d'un soir, la menace s'était incarnée en un groupe de jeunes gens qui venaient vers la boite. Curieuse, Léanne suivit sa coéquipière et se rendit compte de l'appartenance adolfienne des dits jeunes gens. L'autre femme les rembarra aussitôt, visiblement peu rassurée. Eléanore quant à elle était plus réservée sur leur sort... Autant voir leurs intentions au moins non?

"Vous ne participez pas à la fête du casino ce soir? Est-ce parce que l'ambiance ici est plus attrayante?"

Après tout, s'ils voulaient s'amuser... Ils n'avaient pas l'air éméchés, c'était déjà une bonne chose, et puis il suffirait de les garder à l'oeil pour ne pas que ça dérape. C'était la fête ce soir non?

Ce que Mewalck foutait ici? Aucune idée, elle même n'en avait pas idée, alors qu'elle était complètement lucide, mais quoi qu'il en soit, elle était là.
On pouvait dire qu'elle faisait travail de...dealeuse? elle devait attirer les gens dans la soirée, ici au Midnight Square, en leur vantant les effets de la drogue. Elle avait donc été obligée de porter une tenue un peu discrète, en cas de pépins, même si ici à KA ça risquerait pas d'arriver. Oh bien sûr elle pouvait se défendre même si elle n'était pas d'une force fulgurante, elle avait quand même quelques cordes à son arc ( des couteaux, des pistolets et notamment des coups de pieds dans les valseuses.)
Accompagnée par deux autres filles, dont l'une qui semblait assez violente et l'autre qui se contentait d'attirer les autres. De son côté, Mewalck était sceptique pour son job. Non seulement car elle n'aimait pas tellement la drogue en elle même, être accro à quoi que ça soit ne l'intéresse pas, mais surtout , c'est bien connu, les drogués ça reste en place et c'est très prévisible. Enfin, ça dépends de quelle drogue, mais dans le cas occurent c'était de l'exta' .
Elle était donc là avec les 2 brunes quand un groupe de jeunes se pointa. Mewalck ne sût par quelle opération du saint esprit ou je ne sais quelle force elle se retrouva a les suivre. Ces jeunes avaient certainement -non pas avaient - étaient très certainement du clan d'Adolf.
Une petite "conversation" se mit en place et Mewalck, dès que ses 2 coéquipières eurent parlé, se mit a faire son travail.

"Allons, tout le monde sait que cette soirée est la soirée où il faut être ce soir, et c'est ce que vous voulez n'est ce pas jeunes gens?Ca vous tente un peu de drogue? c'est sympa, vous allez voir des trucs rigolos."

Spoiler:

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C'est chaud ce soir. Le grand patron a permis d'aller traîner dans la rue pour impressionner les gens. Et si possible foutre un peu la frousse aux Artémyssiennes On est beaux, on est forts, on est des mâles dominants. Voilà ce que pense la bande de jeunes Adolfiens qui s'approche de la célèbre boîte de nuit.
Ça veut s'amuser. C'est un peu échauffé par l'effet de bande. C'est bien connu, plus y'en a, plus ça s'y croit. Plus ça fait des conneries.

Trois donzelles pas loin de ce truc qui sera un jour détrôné par le grand Jackpot. La première se la joue vigile, genre elle va les empêcher d'entrer. Quelle vaste blague. Comme si elle pouvait les arrêter. Ken, le leader, se marre en la regardant.

« Pas nous laisser entrer ? Ça y est simplement parce qu'on est Adolfiens, on se voit interdire l'entrée ? C'est pas très sympa à toi cocotte..., Clin d’œil à la copine de la vigile, qui demande si l'ambiance ici est plus attrayante. Mais c'est qu'elle est bien naïve la poulette. Mais ouais, autant jouer à son petit jeu et faire le beau gosse. Mais c'est que t'as tout compris toi ma louloute ! On veut venir voir vos copines se déhancher, profiter de la vue quoi. Promis on est pas méchants on touche qu'avec les yeux. À part si jamais vous êtes intéressées par plus les filles. »

Et un regard appuyé à chacune des trois nénettes. Après tout, pourquoi ne pas profiter pour se servir un peu ? On va pas cracher sur un p'tit bout de viande. Rires gras des copains. Nan franchement, y'a pas que des intelligents dans la bande.

Charlot, lui, regarde du côté de la came. Il a gardé ses neurones connectés, l'effet de bande sur lui, ça marche pas. Il s'approche doucement de la dealeuse, un peu surpris de voir qu'elle a l'air d'avoir un bon paquet de doses sur elle.

« Hé sympa de proposer aussi gentiment de la marchandise. Vous vous fournissez aussi chez Robert ? J'peux en avoir un peu ? »

Robert n'existe pas. C'est une feinte de Charlot. Normalement c'est son gang qui deale. Y'a du louche là dessous. Qui les fournit ? Faudrait prévenir le patron. Mais pour sûr, ça va pas lui plaire...

Intervention réalisée par Clarice.

Mais-bien-sûr-comme-si-elle-allait-gober-ça-mais-oui-il-avait-raison-c'est-ça-qu'il-se-paie-sa-tête.

Des adolfiens. Près du camp Artemys. Allôôôô, il n'y avait qu'à elle que ça faisait tilt ou quoi ? Et l'absence de réaction réelle de ses deux collègues la consterna. N'avaient-elles pas été également postées ici pour veiller à ce que tout se passe bien ce soir ? C'était une soirée de liesse, mais raison de plus pour être encore plus vigilant et ne laisser rien passer au travers des mailles du filet, sinon ils risquaient la catastrophe.

Mais non. Ben tiens, elle ne comptait pas agir seule, et c'était mais a-bso-lu-ment-pas ce qui s'était passé. Alors là bravo. Elle soupira après avoir jeté un bref coup d’œil désespéré à ses deux comparses. Et l'autre qui commençait à leur proposer sa poudre. Oulà. Ok. Inutile de compter sur elles en fait.

Ils étaient louches, comme des adolfiens quoi. Ils venaient pacifiquement, ouais ouais, à d'autres. Ils n'avaient rien à faire hors de leur casino lors d'une telle soirée. Ils étaient forcément là pour quelque chose. Que ce soit en mission ou sur leur propre initiative.

"Ne vous approchez pas, je ne le répèterai pas deux fois."

Bon, courage. Elle avait déjà fait face à pire lors de la fantastique croisière d'Amenthalys, elle n'avait pas à sous-estimer ses capacités, mais comment dire que toute seule contre trois armoires ça-n'allait-pas-franchement-le-faire-non-sérieux-elle-avait-besoin-d'aide-là.

Ça y est, la fille qui les accompagnait commençait à s'exciter. Elle se la jouait grosbill alors qu'avec sa carrure de poids plume, elle ne devait pas beaucoup impressionner les lascars qui leur faisaient face. Après tout, pourquoi les recaler comme ça? Plus l'autre les repoussait, plus Léanne avait envie de les laisser rentrer. Mais qu'ils entrent, qu'ils consomment! Sa deuxième coéquipière avait visiblement de quoi vendre en plus. Ça n'en serait que plus profitable à Artémys non?

Bon par contre, il fallait pas trop tirer sur la corde non plus, donc si ils se mettaient à devenir lourd sur leurs avances ça allait mal se passer. Mais ils avaient juste l'air de fanfarons un peu cons, tout dans la frime et rien dans les gestes. Plus on est de fous plus on rit comme on dit.

"Désolé mon coco, va falloir trouver ailleurs. Je sais bien que vous n'êtes pas méchants, comme si vous alliez commettre la bêtise de foutre le bordel ici de toute façon. On sait tous que vous n'en ressortiriez pas vivants."

Petit sourire chaleureux. Une petite menace ne faisait pas de mal. Elle se tourna vers sa coéquipière coincée en haussant les sourcils, l'air de lui dire "pète un coup, ça ira mieux." A force de se tendre comme ça, elle allait faire se braquer les nouveaux venus, alors qu'il suffisait de les laisser entrer en confiance et de les surveiller une fois à l'intérieur. Tout avait l'air si simple ce soir...

Ha, il semblait que petite démarche de Mewack n'ai pas plu à tout le monde. De quoi est ce qu'elle avait peur,tout le monde pouvait se défendre ici, et ce n'était certainement pas Mewalck qui allait le dire en dernier. Ce n'est pas elle qui allait pleurer de peur et rentrer chez elle a toutes jambes. De toutes façons, c'était trop loin.
Quoiqu'il en soit, son stratagème avait marché, non seulement elle avait remarqué que l'intelligence 'était pas leur qualité principale, mais en plus qu'ils étaient de du clan d'Adolf.
Ce qui pouvait être intéressant pourtant aurait été de les droguer et ensuite de les brutaliser et de les forcer à parler. Mais apparemment cela n'était pas au programme ce soir. Ils dégageaient gentiment. Dommage, un peu de baston aurait été amusant.

Mewalck regardait ses eux "coéquipières" en silence, comme d'habitude en fait, se demandant si ça allait finir par péter ou si elles allaient rester en "bons termes"

Spoiler: