Karnevale Avenue
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Karnevale Avenue

blblbl
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 Dune A. LYSIAN [ Finie ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité


Dune A. LYSIAN [ Finie ] Vide
MessageSujet: Dune A. LYSIAN [ Finie ]   Dune A. LYSIAN [ Finie ] EmptySam 28 Avr - 10:15

[ Dune Astrée LYSIAN ]

« N’oublie pas qu’il faut souffrir pour comprendre la souffrance. »


identity card


Dune A. LYSIAN [ Finie ] 228727iconne
Nom ▬ Lysian
Prénoms ▬ Dune, Astrée
Surnom ▬ /
Âge ▬ 23ans
Lieu de Naissance ▬ Amenthalys
Rang Social ▬ Fille d’Aristocrates
Sexualité ▬ Hétérosexuelle aux dernières nouvelles.
Métier ▬ Emissaire de Roxanne d’Essling
Habitation ▬ Lorsqu’elle n’est pas sur les routes, elle vit dans une petite maison à Amenthalys

PARTICULARITÉS PHYSIQUES ▬
Dune est une personne normale, ou presque. Un seul élément physique détonne chez elle –et il n’est pas moindre-, c’est la teinte de sa peau et de ses cheveux. Proche à n’en plus pouvoir du blanc, la jeune fille frôle l’albinisme.



i got the power


KARNEVALE ▬
Maîtrise de la Douleur: Dune peut ressentir dans une zone d’environ 50mètres les souffrances et douleurs. Son pouvoir lui permet donc de détecter de possibles ennemis d’un périmètre assez élevé, mais lui coûte également énormément d’énergie pour contrôler ces souffrances qu’elle reçoit sans cesse en elle comme des vagues (il lui faut vivre avec la souffrance au quotidien). Sachez cependant qu’elle ne peut différencier une douleur psychique d’une douleur mentale, ni trouver l’origine de cette douleur (si elle ne voit pas qu’un bras est cassé, par exemple, elle ne pourra pas vous dire que vous souffrez à cause de cela).
Du point de vue offensif, la jeune femme peut choisir de décharger son pouvoir en vous. Là, un seul moyen doit être utilisé pour ce faire : elle doit obligatoirement entrer en contact avec votre corps (sa ou ses mains doivent vous toucher). En cas de perte de contrôle totale –ce qui reste très rare au vu de son habitude à porter ce Karnevale- elle peut décharger ses souffrances comme si une vague invisible sortait d’elle en une onde circulaire. Elle percutera alors tout ce qui se trouve dans un périmètre proche (30 à 50mètres).
Pour ce qui est du défensif, Dune peut aspirer une souffrance et donc soulager le cerveau du ressentit de la douleur. Oui, vous l’aurez compris, Dune ne peut aucunement faire disparaître l’origine de souffrance avec la souffrance même ( reprenons notre exemple : si votre bras est cassé, elle peut enlever la souffrance de vos ressentis, mais ne soignera pas votre bras cassez pour autant). Son pouvoir est un peu comme une piqûre de morphine ou une apathie. Elle vous met pendant un certain temps (selon la gravité de votre blessure) dans un cocon sans souffrance. Une fois le laps de temps passé, la douleur reviendra peu à peu d’elle-même et la jeune fille devra réitérer son acte. Comme pour l’offensive, Dune doit vous toucher pour vous soustraire votre souffrance.
Dans les deux cas, sachez qu’elle subira des contrecoups. Fatigue, faiblesse, ralentissement de ses mouvements, voilà des éléments qu’elle répugne et qui lui sont obligatoire de ressentir lors de l’utilisation de son don de manière offensive ou défensive. En cas de grosse absorption de souffrances, cela peut s’accompagner de maux de tête fulgurants et de crise de tétanie. Autant dire qu’elle ne doit pas aider le premier qui passe et toujours bien calculer ses actions.

ARMES
Dune possède et a toujours sur elle deux choses : une épée à une main dans un matériau très résistant et surtout extrêmement léger ainsi qu’un coutelas qu’elle met le plus souvent dans sa botte droite ou sur sa cuisse droite et qui lui serre un peu à tout.

ÉQUIPEMENT
Contrairement aux guerriers tels qu’on se les imagine, Dune ne possède pas d’armure lourde ou d’armes à n’en plus pouvoir. Deux armes et une tunique légère. En dessous de quoi, lors des ambassades en territoires périlleux elle rajoute une cotte de maille, des gantelets. C’est tout. La jeune fille n’est pas représentante de la force brute, mais bien d’une vitesse, d’une souplesse et d’une esquive hors-norme. Elle repose tout dessus et préféra donc un équipement très léger à une armure l’entravant.



try to rule the world


CARACTÈRE ▬
Dune est une personne troublante et surprenante, surtout lorsque l’on connaît sa ville d’origine.
D’un calme olympien, la jeune femme est une personne apaisante. N’élevant que rarement le ton, réagissant toujours de manière douce et réfléchie, elle peut paraître ainsi calculatrice et fausse et pourtant ceci c’est réellement l’un de ses traits de caractère. Dune, à force de vivre avec la souffrance, a appris à rester calme coûte que coûte et surtout à bien paraître. Ses parents lui ont fait subir une éducation aristocratique rude, lui imposant la douceur et la prestance dans le moindre de ses gestes.
Comme lié à ce trait, la jeune femme est une personne exprimant peu ses besoins, ses pensées ou ses colères. Quel que soit son ressentit, elle essaie de ne jamais le montrer pour que les gens ne se servent pas de cela comme d’un point faible. C’est d’ailleurs son éducation militaire à Opale qui lui a permis ce self contrôle et cette constance d’humeur qui, il faut le dire, passe très bien auprès de personnes de la haute société qui prennent cela comme de la politesse. Selon eux, Dune sait où elle se trouve et qui lui est supérieur. En vérité et en fait, la jeune fille a juste muré ses sentiments pour s’endurcir face au monde et à ses faibles.
Silencieuse et parfois inexpressive. Voici ce qui peut chiffonner les gens que l’albinos côtoie. En effet, parlant très peu et préférant écouter pour amasser des détails ou des connaissances, la jeune fille n’ouvre la bouche que rarement et, lorsqu’elle le fait, c’est toujours pour un mot ou une phrase pertinente. S’exprimant par monosyllabe lorsqu’elle le peut, elle a toutefois l’oration facile et le langage fleuri de belles tournures et d’un style soutenu fluide lorsqu’elle doit rendre compte d’un message ou du but d’une visite (oration toute marchande, me direz-vous !). L’inexpression, pourtant, lui est assez coutumière. Son visage ne reflète, en général, rien de très précis si ce n’est l’attente polie. Et cela dérange et choc les gens –surtout ceux de sa ville de naissance-. Comment une fille d’Amenthalys peut-elle être aussi… plate ? La réponse réside en son self contrôle. Dune préfère ne rien n’exprimer plutôt que de trahir son Karnevale. Pas douée pour faire mentir son visage, elle reste donc constante quitte à s’attirer des ennemis ou des rancœurs.
Ce rebut du mensonge est ancré en Dune depuis son enfance. Fille de parents plus qu’aisée, elle a été élevée dans les règles de bonne famille. Tu ne mentiras pas ! Et bien, la petite l’a bien compris, puisque la seule fois où elle a osé abuser de ce péché, cela a déclenché une miniguerre chez elle, où bien entendue elle était le méchant ennemi. Depuis, elle ne ment plus. Détournant la vérité ou ne la disant pas en entier, elle refuse toutefois de formuler un mensonge monté de part en part. Même si cela peut déranger certains, elle préférera la franchise –même en adoucissant la rude vérité- qu’autre chose.
Il faut également savoir que la jeune fille est une personne bornée jusqu’aux limites de la témérité. Lorsqu’elle a décidé quelque chose, elle s’y lance à corps et âme perdus, faisant fît de tous les dangers qui la guettent. Bonne combattante, elle l’est devenue grâce à son sens incroyable du danger –qui la stimule et lui donne des ailes- allant parfois jusqu’à frôler la témérité. Peut-être un jour cela lui apportera-t-il malchance et mort ; pour le moment elle s’en fiche et s’en étant toujours sortie, elle continue sur sa voie. Cette témérité liée à son côté obtus, Dune peut facilement devenir une personne dangereuse ou, tout du moins, un ennemi de valeur. Refusant l’échec comme elle refusera, plus jeune, de reprendre le flambeau de ses parents, Dune est prête à tout pour réussir les missions qu’on lui confie et prouver sa valeur aux yeux du monde.
Eh oui, la jeune fille a connu la moquerie et la raillerie dans ses années passées à Opale. Depuis, elle refuse d’admettre une quelconque faiblesse parce qu’elle est une femme ou une personne fine et d’apparence faible. N’acceptant pas la violence gratuite, elle n’hésitera jamais à aider une personne se faisant maltraitée par plus fort qu’elle. Dans cette même optique, la jeune femme a tendance à voir les hommes et surtout les guerriers mâles, comme des ennemis et des adversaires à égaler, mais surtout à dépasser. Parfois plus froide qu’il ne le faudrait avec eux, elle met souvent une distance pour éviter de devoir s’entendre avec de telles personnes.
Sachez également que, sous cet aspect très travaillé et cette façade de calme de Dune, se cache une personne toujours en ébullition. Que ce soit par son don ou par ses expériences vécues, la jeune femme est sans cesse dérangée intérieurement par une multitude de pensées et de réflexions. Son impulsivité est masquée par son apparence et pourtant elle est bien là. Lorsque les rouages bien huilés cèdent, vous ne la reconnaîtrez même plus. En effet, lorsqu’elle perd pied, la jeune femme devient simplement une machine de vengeance. Libérant son don aussi facilement que ses coups de poings, elle n’hésitera ni à se retourner contre un ami, ni contre un innocent, ni –et c’est le plus souvent- contre elle-même. Elle ressort de ces accès –rares- de rage dans un état proche de l’apathie lorsque ce n’est pas simplement l’inconscience qui la happe.


PHOBIES
Dune a la phobie, quelque peu stupide, de se faire battre et de retourner à quelque chose approchant du ‘moins que rien’. Elle tient à son métier et à ses privilèges –être toujours en mouvement, pouvoir aller où elle le souhaite sans que les portes ne lui soient refermées au nez, vivre d’un salaire fourni, n’obéir qu’à un supérieur, avoir une certaine liberté de mouvements et d’actes…- tant et si bien qu’elle a une réelle peur de le perdre. Elle ferait tout pour le garder, quitte à sacrifier ses petits plaisirs et s’y jeter à corps et âme perdus, une fois encore.
Plus étrangement encore, Dune a également peur de la souffrance. Bien qu’elle la ressente tous les jours, de mille et une manières, elle craint de tomber sur une personne souffrant plus que les autres et ne plus arriver à faire face. Et plus qu’une peur, elle a également une haine envers cette sensation.
Au jour le jour, la jeune fille a également peur des entrailles humaines. En effet, elle en a vu ne fois dans sa vie et s’est retrouvée paralysée devant le spectacle, l’estomac au bord de la bouche. Suite à ça, la jeune fille a déclenché une très violente crise de tétanie qui a duré le temps qu’on enlève le corps de la personne de son champ de vision. Suite à cela, Dune veille toujours, si elle doit tuer quelqu’un pour une raison x ou y, a ne pas faire apparaître l’intérieur d’un corps humain à sa vue



once upon a time


BIOGRAPHIE ▬
Toute l’histoire commence avant la naissance tant attendue de Dune. Monsieur Audric était un enfant d’aristocrate Amenthalysien et Madame Aellia la fille d’un des plus riches marchands de la ville, compté parmi les bourgeois notables. Voulant faire un bon compromis, la famille d’Audric, les Lysian, avait accepté un mariage arrangé avec cette riche famille et ainsi rajouter un peu d’or sur leur blason et dans leur caisse. Pour les deux enfants, ce mariage arrangé ne fut pas vécu comme une trahison de la part de leurs parents ou autre chose de ce genre. Ceux qui vivaient depuis la nuit des temps dans ces familles connaissaient les règles du bon fonctionnement de la vie et cela ne gêna pas outre mesure les deux prétendants. Ainsi donc, leur mariage se déroula en été, célébré par de nombreux notables, bourgeois et autres nobles des environs.
Les premières années de mariage se passèrent relativement bien et dans le calme. Tous s’étaient mis d’accord que les deux jeunes adultes formaient un couple remarquable de prestance et de modestie. En effet, les jeunes mariés étaient tout ce qu’il y a de plus présentable, affables et à l’aise en société. Faisant la joie et la fierté des deux familles desquelles ils étaient issus, ils continuèrent d’être portés par les choix de ceux-ci. Ainsi, lorsque vint l’âge d’avoir des enfants, le couple le fit sur l’exhortation des parents qui rêvaient de devenir grands-parents et surtout de voir naître la descendance. La volonté fut réalisée.
L’enfant conçu vit finalement un jour d’hiver très froid et recouvert de neige, la 7ème année après le mariage des deux héritiers. Petite fille de constitution étrange, elle se présenta un soir alors que Madame était entourée de médecin et sage-femme. En effet, ce fut une enfant d’une pâleur maladive qui naquit à la lumière des chandelles –ordre de madame pour son confort et son intimité-. De surcroît, elle portait des cheveux très courts d’une couleur blanche comme la neige qui tombait à flots dehors. Aellia la nomma très vite Dune et son père, par la suite, lui offrit son second prénom : Astrée.
Les premières années de vie de l’enfant se passèrent dans la douceur du cocon familial. Bien qu’elle ne vit que peu ses parents, Dune fut rapidement entourée d’une nourrice qui se révéla être, pour elle, une deuxième mère. Très tôt on apprit à la petite fille à bien se comporter, toujours être égale, bien présenter en somme. Et, docile comme elle l’était à l’époque, elle se fit facilement au moule qu’on lui serrait autour du corps et de l’esprit.
Dès l’âge de quatre ans, un précepteur vint donner des cours à la petite Dune. On lui apprit donc comment bien parler, bien s’asseoir, bien manger. On lui enseigna également quelques arts, ainsi que les sciences et le calcul. L’écriture vint compléter le tout et fit de cet enseignement un enseignement complet et utile. Ce ne fit pas pour autant le bonheur de la gamine qui ne voyait pas, par exemple, dans le calcul une manière d’améliorer son univers. Elle se plia alors avec beaucoup plus de réticence à ces études qu’elle ne trouvait pas forcément intéressantes ou à son goût.
Les cours se poursuivirent avec le même acharnement de la part de son professeur particulier. Dune, elle, se montra de plus en plus dissipée. Et ce jusqu’à ce que quelque chose change. Elle avait alors une dizaine d’années lorsque ses parents décidèrent qu’il était temps qu’elle comprenne en quoi consisterait son rôle dans les années à venir. Oh, bien entendu, la petite avait parfois déjà accompagné ses parents à des réceptions ou des repas chez un des grands de cette ville. Mais là, en plus de cela, on la traîna à des rendez-vous, des ventes et des achats de produits luxueux. Tant et si bien que tout ce luxe vint la dégoûter. Elle ne voyait pas du tout sa vie dans ce genre de milieu.

Sa révélation se fit un jour alors qu’elle rentrait seule d’un rendez-vous avec ses parents. Ayant insistée pour visiter un peu cette ville qu’elle ne connaissait pas si bien, elle vit une jeune femme se faire détrousser par deux hommes cachés sous des vêtements sombres. Alors qu’elle s’apprêtait à dire quelque chose, ou au moins aller voir comment allait cette innocente, la petite fille de 11ans vit une femme d’une allure altière et pourtant chaque mouvement criait sa force, s’avancer vers les malfrats. En moins de temps qu’il ne le fallut pour le dire, ils étaient au sol, assommés et l’héroïne rapportait le sac de la jeune femme. Dune, elle, resta bouchée bée. Ainsi, dans son monde, il existait des gens comme ça ? Qui se battait pour le bien d’autrui ? Subjuguée, elle rentra chez elle, toute changée.
En secret –et malgré les principes de ses parents qui lui avaient toujours demandé d’être franche-, la petite chercha des renseignements sur ces gens comme la femme qu’elle avait aperçue. Découvrant alors qu’il existait une armée dans une ville voisine, et que tout le monde pouvait y avoir accès, elle se nourrit d’une passion secrète. Elle ne souhaitait pas reprendre le flambeau de sa famille, mais bien prouver sa valeur d’une autre manière. Et cela dura longtemps. La petite fille perdit de l’entrain à suivre ses parents, mais en gagna lorsqu’il s’agissait de sortir en ville ou de voir du pays. Face à ce comportement étrange de leur progéniture Monsieur et Madame décidèrent d’engager un nouveau précepteur pour qu’il lui apprenne les bases de l’économie en vue de son futur prometteur. Ce fut la goutte d’eau en trop.
Lorsqu’elle apprit cela, Dune refusa catégoriquement. Haussant la voix pour la première fois de sa vie, la petite fille se mit très profondément en colère contre ces parents qui n’essayaient même pas de savoir ce qu’elle ressentait et voulait. On lui expliqua alors les responsabilités de son statut. Vivre comme la famille le dicte, épouser un riche jeune homme, influencer grâce à ses relations, puis donner un successeur. Oui, surtout donner un successeur. Devant l’horreur que dévoilaient enfin ses parents, l’enfant entra dans une rage folle. Refusant encore plus tout lien avec ce monde, elle chercha à s’enfuir de la maison. On la rattrapa. Elle refusa de parler, de se nourrir, on la força. Finalement, au septième jour de guerre familiale, ses parents déclarèrent qu’elle n’était pas maîtresse de sa vie et qu’elle devait obéir. La colère, la tristesse, la peur aussi furent telles que la petite fille sentit monter en elle une douleur fulgurante. Tout ce qu’elle avait sur le cœur, ce besoin de combattre pour une cause juste, d’aider les autres, de prouver sa valeur, tout sortit. Elle avoua à ses parents en quoi elle voyait son avenir. Et, aussi simplement que si elle avait demandé l’impossible, ils répondirent : "Non". Avant qu’elle ne comprenne, elle venait d’utiliser ce qui serait son Karnevale contre ses parents.

Les jours qui suivirent, l’enfant resta alitée, en proie à de violents maux de tête et une douleur sourde qu’elle ne pouvait expliquer. Ses parents, eux, reconnurent en elle ce pouvoir qu’ils portaient également, mais de manières différentes. Ils lui en expliquèrent l’origine et pourquoi elle en était également porteuse. Ceci ne rassura pas l’enfant qui continuait de souffrir.
Il fallut des mois pour que la petite s’en remette. Et encore quelques-uns pour qu’elle comprenne. Pourquoi elle se sentait si mal. Rapidement, elle avait remarqué qu’en présence des autres, elle ne se sentait pas bien. Lorsqu’elle grimaçait sous la douleur intérieure que cela lui infligeait, ses parents lui faisaient des remarques, jusqu’à ce qu’elle prenne l’habitude de ne plus grimacer, ni montrer ses émotions sur son visage. Elle devint inexpressive.
Au bout d’un long laps de temps, la petite fille se rendit compte que ce qu’elle ressentait était bel et bien la souffrance intérieure des gens qu’elle côtoyait. Curieuse outre mesure, elle fit alors des expériences sur les personnes qui lui tombaient sous la main. En posant ses doigts sur une personne, elle remarqua qu’elle pouvait lui soustraire ou lui délivrer une part de souffrance. Dans le premier cas, elle récupérait cette nouvelle douleur. Dans le second, elle s’en déchargeait. Mais, dans les deux, elle finissait dans un état douloureux où maux de tête et faiblesse se faisaient la course pour la submerger.
Têtue comme jamais depuis son affrontement avec ses parents, elle continua ses expériences dans le but de s’endurcir et d’en comprendre le fonctionnement. Jusqu’à ses quinze ans…

À cet âge, tous les enfants étaient envoyés dans l’une des grandes villes de la Sphéra. Avant que ses parents ne puissent décider, elle leur demanda une audience, comme un vulgaire mendiant, et lui exposa ce qu’elle avait appris. Elle mit un point d’honneur a leur faire comprendre que sa vie était souffrance et qu’elle devait épauler ce fardeau à son âge. Elle rajouta également que devant une telle existence, elle ne quémandait que le droit d’avoir un peu de bonheur dans sa vie. Puis, finalement, elle les prévint que, dans tous les cas, elle ne les laisserait pas faire. Ses talents d’orateur, qu’elle avait travaillé sur demande de ses parents, firent leur office et ses parents, après consultation et délai de réflexion, acceptèrent son choix. Ils lui apprirent dans al foulé qu’ils attendaient un nouveau bébé et donc que ce serait lui qui reprendrait le flambeau. Ceci n’inquiéta pas la gamine qui souhaita intérieurement que le nouveau venu ne soit pas trop étouffé dans ce monde.

Ce fut donc à Opale qu’elle fut envoyée. Grâce à la réputation et surtout à l’argent de ses parents, on la mit en formation dans l’une des meilleures écoles militaires.
Sa première découverte fut le sable. Immense, s’étalant à n’en plus pouvoir, il tenait avec lui la chaleur et une beauté intemporelle. Dune en fût ravie et submergée. Puis, le lendemain, ce fut la seconde découverte, plus rude, plus moche : le monde dans lequel elle souhaitait vivre : les guerriers. Avec elle, il n’y avait pratiquement que des garçons, aspirant à entrer dans l’Armée du Dragon Rouge. Dès qu’ils la virent débarquée, ils la prirent en souffre-douleur. On se moqua alors de ses cheveux et de sa peau, blancs comme la neige. Puis, voyant que cela ne la déstabilisait pas plus que cela, on s’en prit à son apparence fragile et fine. Dune n’avait pas la carrure d’un guerrier et elle le comprit tout de suite.
Cette brusquement compréhension déclencha chez la jeune fille une hargne au travail. Elle mit les bouchées doubles pour compenser sa faiblesse par d’autres atouts : sa rapidité, son esquive, par exemple. Là où beaucoup tapaient comme des forcenées, elle courrait, évitait et paraît avec une vitesse incroyable. Les combats de formations devinrent peu à peu plus serrés et Dune de plus en plus expérimentée. Finalement, plus on se moquait d’elle, plus elle redoublait d’effort et réussissait, même si sa colère face à ceux qui disait ça ne décroissait pas.

Il n’y eut pas d’événement très marquant dans la vie de la jeune fille jusqu’à sa majorité. Étant un bon élément, elle grappilla de l’expérience et du prestige auprès de ses professeurs. Sa famille avait été complètement éventée par les vents du désert. D’eux, elle ne savait qu’une seule chose : le bébé était arrivé comme prévu et appelé Kaelig. Il était en bonne forme, point. À Opale, personne ne connaissait son ascendance aristocrate et c’était très bien.
L’année de ses 23ans, la jeune femme intégra l’Armée du Dragon Rouge comme simple soldat. Toujours embêter par les représentants de la gente masculine –alors que leur chef était et restait une femme !- elle ne s’en formalisait pas plus que cela. Prenant sur elle pour ignorer. Le combat lui avait appris également à contrôler son don. Lorsqu’elle blessait quelqu’un, elle enfermait ses émotions dans une part de son cerveau pour en faire fît et continuer son combat. Elle avait atteint un haut degré de maîtrise sur ce point-là et c’était déjà pas mal.
Cependant, elle se découvrit une phobie terrible alors qu’elle faisait une garde avec des confrères. Ils avaient traqué et tué un meurtrier juste à la sortie de la ville, en pleine nuit. La lune pleine et argentée éclairait suffisamment le terrain pour qu’ils y voient clair. Et, lorsqu’un homme trancha le bandit en deux, à l’aide de sa lourde épée à deux mains, Dune resta immobile, les yeux fixés sur ce qu’elle voyait. Du sang, elle avait l’habitude. Des entrailles, estomac, reins… non ça elle ne connaissait pas. Terrifiée, elle devint statut, secoué de violent tremblement. Elle ne put même pas vomir ou tomber dans les pommes. Juste regarder et ne plus pouvoir s’en décrocher.
Ce fut lorsque les hommes la virent ainsi qu’ils enlevèrent le corps de sa vue et s’approchèrent. La jeune fille glissa au sol alors que la tétanie montait lentement le long de ses muscles en commençant pas ses mains. Lorsqu’elle atteignit la nuque, Dune s’évanouit.

Suite à cet incident, la jeune fille fut déclarée inapte à être sur les champs de bataille. Qui rêverait d’une femme incapable de se battre, car ayant aperçu un corps coupé en deux ? L’Armée avait peur qu’elle devienne un poids plus qu’autre chose et Dune le comprit, quoique blessée dans son amour-propre.
Elle repartit donc dans sa ville de naissance. Elle ne souhaitait pas revoir ses parents, mais juste retrouver des lieux familiers et se rendre compte de sa position par rapport à celle de la guerrière inconnue qu’elle avait croisée alors qu’elle était toute jeune. Elle avait besoin de repère et, malheureusement, de travail. Ce fut donc grâce aux rumeurs et autres racontars de la plèbe que la jeune femme entrouvrit une solution.
Elle demanda une rencontre avec la dirigeante de la ville qui, disait-on, recrutait du monde. Dune évoqua son passé, rapidement, puis ses études et ses années d’engagement dans l’armée. Elle ne lui cacha pas sa phobie, mais mis en avant qu’elle était du genre à tout faire pour que ça ne se reproduise pas. Ses talents d’orateur pour l’aider, la jeune femme tenta de tout faire pour se vendre tout en restant dans l’absolue franchise qui la caractérisait… et cela paya. Roxanne d’Essling lui proposa de devenir émissaire pour son compte. Son aptitude au combat permettrait à la jeune fille de se diriger même dans les lieux les plus dangereux. Et son talent pour parler servirait le prestige de cette femme. Dune accepta sans réfléchir. C’était là l’opportunité de sa vie.
Désormais, elle allait vivre comme une vraie personne de ce monde. Elle ne pourrait qu’être utile et reconnue, non ?



who are you ?


Pseudo ▬ Marie (je n’utilise pas de pseudo, ou alors que sur des sites d’entraides où ca deviant : Ephémère)
Âge ▬ 19 ans.
Moyenne de connexion ▬ Tous les jours ou tous les deux jours.
Niveau de RP ▬ J’écris toujours entre 800 et 1200 mots. Mais avec de l’inspiration je monte plus haut (1800mots la dernière fois que ça m’est arrivé)
Multicomptes ▬ Non monsieur
Comment avez vous connu le forum ▬ Par un TopSite ;)
Avez vous bien lu le règlement ? ▬ [CODE OK]
Personnage sur l'avatar ? ▬ Kaine du jeu NieR
Autres ▬ (éventuellement, suggestions ou conseils)

Revenir en haut Aller en bas
Andy R. Jacobsen
Andy R. Jacobsen
DARK KNIGHT

♦ Messages : 547
♦ Messages RP : 99
♦ Inscription le : 20/04/2012
♠ Humeur : Enflammée.
♠ Emploi : Maître de l'ARK.
♠ Karnevale : Fire Blast: Transformation physique et maîtrise élémentaire du feu.

Dune A. LYSIAN [ Finie ] Vide
MessageSujet: Re: Dune A. LYSIAN [ Finie ]   Dune A. LYSIAN [ Finie ] EmptySam 28 Avr - 11:05

Bonjour et bienvenue sur KA \o/
& bon courage pour compléter ta fiche~
Revenir en haut Aller en bas
https://karnevale-avenue2.forumactif.org/
Invité


Dune A. LYSIAN [ Finie ] Vide
MessageSujet: Re: Dune A. LYSIAN [ Finie ]   Dune A. LYSIAN [ Finie ] EmptySam 28 Avr - 14:08

Bonjour.

Tout d'abord merci pour l'accueil ;)

Je tenais juste à vous prévenir que ma fiche est enfin finie :D
Revenir en haut Aller en bas
Andy R. Jacobsen
Andy R. Jacobsen
DARK KNIGHT

♦ Messages : 547
♦ Messages RP : 99
♦ Inscription le : 20/04/2012
♠ Humeur : Enflammée.
♠ Emploi : Maître de l'ARK.
♠ Karnevale : Fire Blast: Transformation physique et maîtrise élémentaire du feu.

Dune A. LYSIAN [ Finie ] Vide
MessageSujet: Re: Dune A. LYSIAN [ Finie ]   Dune A. LYSIAN [ Finie ] EmptySam 28 Avr - 16:02

Hop, validé !
Amuse-toi bien parmi nous~
Revenir en haut Aller en bas
https://karnevale-avenue2.forumactif.org/
Invité


Dune A. LYSIAN [ Finie ] Vide
MessageSujet: Re: Dune A. LYSIAN [ Finie ]   Dune A. LYSIAN [ Finie ] EmptySam 28 Avr - 16:15

Merci bien ♥
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Dune A. LYSIAN [ Finie ] Vide
MessageSujet: Re: Dune A. LYSIAN [ Finie ]   Dune A. LYSIAN [ Finie ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Dune A. LYSIAN [ Finie ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Karnevale Avenue :: Archives des Fiches-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit