Mis à part ses cheveux très blancs et longs, le général Zweer ne possède qu'un beau tatouage rouge sur la main droite, représentant un dragon. Le tatouage prend au complet le dessus de sa paume et la queue du lézard descend un peu sur son poignet.
De plus, le général Zweer portent plus souvent qu'autrement des vêtements amples qui ne cadrent pas avec ses fonctions, mais il semble que l'état major semble les lui permettre, dû à sa grande implication dans l'Armée. Il ne fait pas exception à la règle du pied nu bien qu'il ne semble avoir aucune arme sur lui.

Shock's Hands (maîtrise totale)
[Il s'agit d'une maîtrise du choc terrestre. Le général Zweer a la possibilité de créer un épicentre sismique de la taille, de la puissance et de l'intensité qui lui convient. Il ne contrôle cependant ni l'étendue, ni la durée, ni les conséquences physiques sur l'environnement que le séisme peut produire. Le déclenchement de ce Karnevale nécessite un état d'esprit extrêmement calme.]

Le général Zweer semble pratiquer un art martial pour l’instant inconnu des autres Opaliens. Basé sur l’équilibre la maîtrise de la force, ce style unique est fait de prises et de projections, plus défensives qu’offensives, tiré de pas et de mouvements lascifs faisant fortement penser à une danse réactionnelle. Elle permet au général Zweer d’affronter des adversaires beaucoup plus forts physiquement que lui, et ce, sans trop grands efforts. Tout comme son karneval, cet art martial nécessite une très grande maîtrise de soi et un calme imperturbable.

Le général Zweer porte le sabre de combat opalien à la ceinture plus comme parure que pour une réelle utilité.

Il a toujours une quelconque paire de sandales de cordes pour se chausser les pieds aux endroits qu'on le demande. Un kit de survie dans le désert est également à sa ceinture, que tous bons soldats ont. Une carte de Sphéra et d'Opale, des rations sèches et de l'eau y sont inclues.

Le général Zweer est connu pour son calme et son intelligence uniques, contraire aux états d’esprit d’Opale. Bien que fermes et justes, ses décisions ne sont jamais irréfléchies, émanant d’une concentration basée sur l’expérience et l’analyse. Le général Zweer n’est pas quelqu’un qui permet l’erreur mais sait tout de même l’accepter lorsqu’elle était inévitable. Nul n’a besoin de lui rappeler les siennes, sous peine de briser cet esprit zen qui le définie et d’en subir les conséquences.
Lorsque cela arrive, le général a cependant un bon contrôle de sa personne. Rares, voir inexistantes, sont les fois où le général s’est laissé contrôler par ses émotions. Le général connaît bon nombre de trucs — qu’il applique — pour refouler ses pulsions et les calmer, gardant en préférence l’esprit clair de toute ombre. Le général Zweer se permet cependant quelques écarts lorsqu’il boit — ce qu’il ne supporte guère — et lors de fêtes, là où la bonne humeur rayonne sur ses traits. Dans la vie quotidienne, néanmoins, le général vous paraîtra très froid et très sévère.
On pourrait classifier le général Zweer comme un génie militaire. Encore jeune dans le domaine et déjà, il assure un grade puissant. Il sait se faire respecter et les quelques entorses qu’il fait au règlement sont souvent pardonnées, car on lui doit au moins bien ça après son dévouement exceptionnel. Étrangement, comme il est Amenthalysien de naissance, l’on pourrait croire que le combat n’est pas si important pour lui, ce qui est faux. Toutefois, le général ne tue pas et n’affronte jamais pour rien, laissant bien souvent ce travail aux têtes plus explosives de ses divisions. À vrai dire, le combat est une part cruciale de son équilibre psychique qu’il agrémente de plusieurs méditations par jour. Comme il préfère se battre seul, le général est souvent porté à éloigné ses partenaires et faire le travail seul. Conscient de l’étendue de son karneval, il s’y expose seul, acceptant rarement quelques vieux amis qu’il sait résistant. Car le général aime et chérie ses soldats, étant pour eux un père, et eux pour lui, ses enfants.
Loyal et modeste, le général Zweer est un chef né. Il prend sur lui et aide à la bonne entente de ses troupes. Son moral de fer et sa façon calme de vivre agit comme modèle pour plusieurs jeunes recrues. Néanmoins, nul ne pourra le surpasser dans le domaine de l’acceptation de la mort. Très croyant, le général Zweer croit en la vie après la mort. Donc, son âme se réincarnant sans cesse, immortelle qu’elle est, perdre un homme n’est que broutille. Ce qui l’affecterait plutôt serait de le voir perdre ce pourquoi il est né : être guerrier.

Aussi étrange que cela puisse paraître, la plus grande phobie du général est la peur des peluches — quoique semblant impassible devant elles — qui provient d’une expérience affreuse de sa jeunesse.

Szechuan Zweer est né à Amenthalys, un soir d’hiver, dans une époque bouleversé. Il a été élevé sous le dogme de ses parents hautement spirituels. Également très autoritaires, son sang froid et son morale de guerrier a commencé à être forgé à cette époque. Peu de temps avant le départ vers Almancar où il vivra la majeur partie de sa vie, Szechuan aurait rencontré son maître de danse martiale. Celui-ci l’aurait suivi vers la cité des marécages. Ce maître serait à l’origine de l’art martial du général, mais nul ne parvint à le retracé.

Les rescapés de l'Empire convergeant en Almancar, il vécu dans le désespoir et la profonde haine que nourrissait sa famille contre l'Empereur. Ne tenant plus à cette pression émotionnelle, il sortit de la dèche et parvint à contrôler totalement son karnevale une fois jeune adulte et fut très vite repéré par l'Empereur qui tenait à sa présence dans les rangs des Traqueurs. Szechuan, ayant grandi dans un esprit contre la dictature royale, refusa évidemment. L’Empereur, mécontent, engagea des poursuites pour récupérer ce jeune homme calme au karneval dévastateur. Son refus aurait pu se solder par la mort, au bon vouloir de Raziel. On dit que c’est à ce moment que Szechuan aurait perdu la trace de son mentor de danse.

Préférant tenir s’écarter de sa famille, ne les impliquant pas dans ses affrontements, Szechuan se réfugia à Karnevale Avenue. Il y trouva rapidement ce calme qui le caractérisait et trouva un instant sa place dans les rangs des réfugiés invisibles. Il se lassa bien vite du cette léthargie pesante et de son écart vis à vis les actions rebelles entreprises, puisqu’il s'engagea dans le mouvement de la rébellion contre Raziel. Il trouva enfin un équilibre convenable entre la stratégie militaire — où il se distingua — le terrain — où il cartonna dû à son karnevale — et le repos ainsi que la sécurité que lui offraient les camps bien gardés des rebelles. Il apprit à aiguisé cet esprit guerrier autrefois forgé.

A la victoire d'Howard, Szechuan récupéra beaucoup de reconnaissances suite à ses exploits. Une expérience qui en fait baver plus d’un, le garçon décida de poursuivre sa vie dans l’Armée, à Opale, seule contrée qu’il n’avait pas encore visité. Laissant ses parents, il ne leur reparla plus, se disant que — comme ils lui avaient enseigné — il les retrouverait bien plus tard, dans une vie prochaine.

Rapidement, Szechuan devint général et nul ne l’en empêcha.

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