De taille moyenne, à la silhouette très svelte (c'est un trus de gênes...) et presque féminine. D'ailleurs, de dos on pourrait presque le prendre pour sa grande soeur. Ses yeux sont d'un bleu profond, comme un signe évident de son karneval. Recouvrant toute l'omoplate gauche, au grand dam de son père, se trouve un tatouage représentant un dragon aux pattes palmées.

Malcom possède la Maîtrise de l'Eau, encore que là, le mot maîtrise est un peu fort. Bien souvent, il se déclenche quand il le veut et selon les sautes d'humeur du jeune homme, qui sont plutôt fréquentes. Pour qu'il puisse fonctionner, Malcom doit se trouver près d'une source d'eau, bien sûr.

Il ne sait pas du tout comment contrôler son karnevale et il ne s'en soucie pas encore, trop occupé qu'il est à peaufiner son art.

Il garde toujours sur lui un poignard de type papillon en argent forgé. C'est un cadeau de son père pour ses 21 ans, il l'a donc reçu tout récemment.

Un pinceau, un crayon, de la peinture et son sens du beau. C'est tout.

Lorsque jeune, on ne trouvait pas plus gentil petit garçon, il aimait rire, s'amuser et chaque jour était jour de fête. En grandissant, suivant les dernières paroles que sa mère adorée lui ai dites, il se retira du monde, préférant la solitude aux gens et l'art aux rires. De toute façon, qu'y a-t-il de plus intéressant que la prose, la peinture et la musique ? Bien de sa personne et ayant un porte-monnaie plutôt remplit, il se permet de juger les autres sur leur apparence et ne s’accoquine qu'avec les gens bien nantis et pratiquant tout comme lui un noble art. Il ne supporte pas de perdre la face devant les autres ou d'être malmené et fait ainsi preuve d'un snobisme rare qu'il espère, révulse les autres. Parce que bien qu'il soit cynique, sarcastique et morose, ce n'est pas un méchant garçon, non loin de là. Il ne fait qu'écouter sa mère.

Les gens auxquels il tient peuvent se compter sur les doigts d'une main, mais si vous avez la chance de briser toutes ses défenses et d'entrer dans ce cercle de privilégiés, vous découvrirez un Malcom sensible et attentif aux désirs des autres, affable et doux comme un agneau. Bonne chance !

Bon d'accord, ce n'est pas vraiment une phobie, mais Malcom n'aime pas les corbeaux. Il les trouve sinistres, inquiétants et croit fermement qu'ils portent malheur, si bien que lorsqu'il en voit un perché devant une masure ou se dandinant ridiculement dans la rue, il devient un tantinet paranoïaque.
Sinon il déteste perdre la face et la seule pensée de mourir lui donne froid dans le dos.

Né quelques vingt-et-une années plus tôt, Malcom eut la chance d'être le deuxième enfant d'une famille de bourgeois, des marchands de fins drapés de soie et de velours dont la réputation n'était plus à faire. En effet, les entrées d'argent étaient régulières et les épouses de bonne famille ne se lassaient plus de regarder les magnifiques étoffes bien rangées sur les étalages, de les toucher et parfois même de les sentir. C'est dans l'ambiance chaleureuse de cette boutique que le petit Malcom Reevers grandit peu à peu, s'imprégnant des manières de ces dames, belles et grandes, éduquées et devenant excitées comme des jeunes filles devant les belles choses. C'est aussi à ce moment de sa vie, vers les six ans, qu'il développa une relation très forte avec sa mère. Certes, son père aussi se montrait aimant et dévoué, mais elle l'adorait et visiblement, ces sentiments étaient réciproques. En fin de journées, lorsque toute la famille retournait dans leur petit manoir, elle lui faisait prendre son bain, puis l'habillait de son mignon petit pyjama à pattes et lui caressait la tête en lui racontant des histoires. Elle avait un réel talent pour raconter. Souvent Malcom s'endormait en rêvant de princesses et d'animaux tous plus fantastiques les uns que les autres grâce à elle.

Un soir, quelques années plus tard, le conte de sa mère lui sembla différent. Elle qui avait l'habitude de lui caresser les cheveux, de lui faire des câlins et de le chatouiller un peu pendant ses longues histoires, elle ne souriait pas ni ne le chatouilla ni ne le câlina. Son visage était triste et si ce souvenir n'était pas si lointain dans son esprit, Malcom aurait pu jurer qu'une larme roula sur sa joue. Enfin bref, ce récit, malgré le souvenir lointain, il ne l'oublierait jamais. Elle relatait la vie d'un dragon dont les écailles étaient faites d'or. La bête, d'une grande beauté mais effrayante de par sa nature, les djinns qui peuplaient le monde ne l'approchait pas, préférant la sécurité de leur petit village. Un jour , un jeune et pauvre djinn s'aventura un peu trop près de la grotte du dragon et se retrouva malgré lui face à face avec celui-ci. De péripétie en péripétie le djinn trouva le moyen d'amadouer le dragon d'or, puis pendant son sommeil, il l'assassinat. Le meurtrier retourna dans son village avec la peau de la fabuleuse créature et termina sa vie dans la richesse et l'abondance. Son histoire terminée, la mère de Malcom leva les yeux vers son fils et prit son visage de ses deux mains. Elle le regarda dans les yeux puis lui dit : «Mon fils, ne fais confiance qu'à toi-même.» Puis elle sortit de la chambre en ne faisant pas un bruit et laissa le jeune Malcom bien éveillé, mais surtout confus seul.

Le lendemain matin, elle était portée disparue. Personne ne savait ou elle était partie ni même si elle était partie d'elle-même. Malcom, convaincue qu'elle était en vie, ne pouvait s'empêcher de croire qu'elle reviendrait pour lui. Il ne comprenait pas la raison de son départ et d'ailleurs, il ne la comprend toujours pas. Puis les années passèrent et le garçon cessa d'espérer. Il devint morose et prit au mot les paroles de sa mère. Il ne souriait presque plus et ne fit plus confiance à personne. Ses relations avec sa famille s’effilochèrent et il apprit à aimer la solitude. Si jeune et si adulte. Il en serait ainsi pour le reste de sa vie. D'une maturité exemplaire, il apprit le métier de marchand d'étoffes auprès de son père et profita de cette expérience des belles choses pour continuer son éducation dans les écoles d'art d'Amentharys. Il découvrit qu'il possédait un véritable don pour peindre et dessiner les émotions, chanter la musique et réciter des vers. Le garçon était devenu un homme sans même s'en rendre compte. Les années passent si vite...

Aujourd'hui, il a repris la boutique de son père, ce qui permet au vieil homme de prendre une retraite bien méritée. Sa soeur aînée n'habite plus le manoir, elle a épousé un homme d'Opale et vit avec lui, loin.

Pseudo ▬ Snow
Âge ▬ 19 ans
Moyenne de connexion ▬ Tous les jours.
Niveau de RP ▬ Entre 500 & 1300 mots par postes, cela dépend toujours de mon humeur, de ma motivation et de mon inspiration.
Multicomptes ▬ //
Comment avez vous connu le forum ▬ Sur un top-site.
Avez vous bien lu le règlement ? ▬ [OK]
Personnage sur l'avatar ? ▬ Yoite
Autres ▬ Je viens de me rendre compte que je n'ai pas postée ma fiche au bon endroit. Désolée.